Le ministre national du tourisme de la République démocratique du Congo (RDC) Didier M’pambia a vivement dénoncé le manque d’engagement de la communauté internationale face à l’agression rwandaise qui menace gravement la sécurité et l’intégrité des parcs nationaux congolais. Il a exprimé ses préoccupations lors d’un échange crucial sur le tourisme et la situation sécuritaire en RDC, organisé à l’hôtel Hilton de Kinshasa.
L’événement, qui a réuni des acteurs clés du secteur touristique, des représentants gouvernementaux et des experts internationaux, a servi de tribune pour le ministre afin de mettre en lumière l’impact dévastateur des incursions rwandaises sur le fragile écosystème des parcs nationaux congolais, véritables joyaux de la biodiversité mondiale. Ces incursions, a-t-il souligné, ne se limitent pas à des violations de la souveraineté nationale, mais constituent également une menace directe pour la faune et la flore exceptionnelles qui caractérisent ces espaces protégés.
Didier M’pambia a détaillé les conséquences concrètes de cette agression, notamment la destruction de l’habitat naturel, le braconnage accru, et la perturbation des activités touristiques, impactant gravement l’économie nationale et les moyens de subsistance des populations locales qui dépendent de ces parcs. Il a cité des exemples spécifiques, en mentionnant des cas précis de destruction de la végétation, de massacres d’animaux sauvages, et de perturbation des circuits touristiques traditionnels.
Son intervention a également mis l’accent sur la nécessité d’une réponse internationale plus ferme et coordonnée. Il a appelé la communauté internationale à condamner fermement les agressions rwandaises et à prendre des mesures concrètes pour protéger les parcs nationaux congolais. Cela pourrait inclure, entre autres, un soutien accru aux forces de sécurité congolaises, l’assistance technique pour la surveillance et la protection des parcs, et la mise en place de mécanismes de surveillance internationale plus efficaces.

L’absence de réaction adéquate de la communauté internationale, a-t-il regretté, envoie un signal dangereux, encourageant la poursuite de ces actes d’agression et mettant en péril l’avenir des parcs nationaux congolais, patrimoine commun de l’humanité. Il a lancé un appel pressant aux organisations internationales, aux pays amis et aux partenaires de développement pour un engagement plus soutenu afin d’assurer la préservation de ces espaces naturels exceptionnels et de contribuer à la stabilité de la RDC. La réunion s’est conclue sur une note d’urgence, avec une volonté collective de trouver des solutions concrètes pour contrer cette menace grandissante. Des discussions bilatérales sont prévues prochainement pour explorer des pistes de collaboration et d’assistance.
Fiston Tshibangu


