Ce mardi 28 octobre 2025, cinq mois après la signature d’un protocole d’accord en mai 2025 avec MAHMOUD HOLDING, la Chambre de commerce et d’industrie RDC-Égypte devient opérationnelle à Kinshasa.
Cette institution sera l’interface principale pour la promotion des échanges économiques, le soutien à l’implantation des entreprises égyptiennes en RDC, et la facilitation des investissements réciproques.
Une plateforme pour des échanges sécurisés et structurés
La nouvelle chambre de commerce répond au besoin d’accompagner les investisseurs et prévenir les risques liés aux démarches économiques.
Trop souvent, des partenaires se retrouvent confrontés à des interlocuteurs peu fiables ou à des pratiques qui découragent l’implantation d’entreprises.
Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur, souligne que la chambre jouera un rôle de facilitateur et de garde-fou pour éviter que la RDC ne tombe dans le piège des investisseurs fictifs circulant avec des mémorandums d’entente (MoU) avant de disparaître.
Grâce à cette structure, les entreprises des deux pays disposeront d’un interlocuteur fiable pour sécuriser leurs projets, suivre les procédures réglementaires et concrétiser leurs ambitions économiques sur le sol congolais et égyptien.
Un premier salon économique prévu pour décembre 2025
Le dynamisme de cette initiative sera rapidement visible dès le début du mois de décembre 2025, 70 entreprises égyptiennes sont attendues à Kinshasa pour participer au premier salon économique et d’investissements organisé par la chambre.
L’objectif affiché est de permettre aux acteurs économiques de signer des contrats autour de projets concrets, tous basés sur des études de faisabilité validées par le Ministère du Plan.
Ce salon sera une occasion unique pour les entrepreneurs congolais et égyptiens de se rencontrer, d’échanger, de découvrir des opportunités d’affaires et de nouer des partenariats durables.
Des relations commerciales relancées
Avec la mise en place de cette chambre, les relations économiques entre la RDC et l’Égypte s’annoncent prometteuses, bien plus structurées et transparentes qu’il y a dix ans.
Les Présidents Abdel Fattah Al Sissi et Félix Tshisekedi ont exprimé leur volonté commune de renforcer la coopération bilatérale, tandis que la Première Ministre égyptienne a tracé un cadre institutionnel clair pour faciliter les investissements.
La nouvelle chambre sera donc l’instrument pratique pour matérialiser cette vision et transformer la volonté politique en résultats économiques tangibles.
En facilitant l’implantation sécurisée des entreprises et en organisant des rencontres structurées comme le salon économique de décembre, la RDC et l’Égypte posent les bases d’un partenariat commercial durable et prometteur, capable de stimuler la croissance et de créer de nouvelles opportunités pour les deux pays.
Lydia Mangala


