Le mardi 25 février 2025, en marge de la 58ᵉ session du Conseil des droits de l’homme à Genève, la Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, a pris part à une série d’entretiens déterminants avec des responsables internationaux afin de répondre à la crise humanitaire qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Face aux obstacles à l’acheminement de l’aide humanitaire, causés par l’occupation rwandaise et l’action du groupe M23/AFC, elle a plaidé pour l’ouverture immédiate d’un couloir humanitaire destiné à soulager les blessés et les déplacés, dont la situation expose la région à des risques d’épidémies, notamment le choléra et le Mpox.
Lors de ces échanges, la première ministre a rencontré des hauts responsables mondiaux tels qu’Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Olof Skoog, représentant de l’Union Européenne, et Ignazio Cassis, représentant de la Suisse. Ces rencontres ont permis de mobiliser un soutien international en vue d’imposer des mesures plus fermes contre les acteurs responsables de l’agression, tout en affirmant l’engagement de la communauté internationale à protéger les droits et la vie des populations congolaises.
La Cheffe du Gouvernement a souligné que l’inaction face au blocage de l’aide humanitaire pourrait entraîner une régionalisation du conflit, comme l’a mis en garde le Secrétaire général de l’ONU. Elle a insisté sur l’importance de mesures concrètes pour permettre à la RDC de reprendre le contrôle de la situation et de garantir l’acheminement sécurisé des secours indispensables aux victimes de cette crise.
Il sied de noter que ce déplacement à Genève renforce la voix de la RDC sur la scène internationale. En appelant à l’ouverture d’un couloir humanitaire, Judith Suminwa Tuluka et son équipe envoient un message fort aux acteurs mondiaux : il est urgent d’agir pour protéger les populations civiles et empêcher que la crise ne dégénère davantage. Ce plaidoyer, appuyé par l’engagement des instances internationales, constitue une étape essentielle dans la recherche d’une solution durable pour l’Est du pays.
Lydia Mangala


