
La célébration de la culture africaine et afro-descendante a pris un tour particulièrement vibrant cette année en République Démocratique du Congo, avec la rumba congolaise au centre des festivités. Sous le thème de la paix, cet événement a mis en lumière l’essence même de la culture congolaise à travers ses rythmes envoûtants et ses paroles chargées d’histoire.
Yolande Elebe, ministre de la Culture, a souligné l’importance de la rumba congolaise en tant que mélodie d’expression culturelle. Pour elle, la rumba n’est pas simplement un genre musical, mais une véritable pulsation de la nation congolaise. À travers ses accords mélodieux, elle raconte les luttes passées, les amours présentes et les espoirs futurs du peuple congolais.
Originaire du sol congolais, la rumba a su voyager au-delà des frontières, portant avec elle les valeurs de solidarité, de joie et de liberté qui caractérisent le Congo. C’est un langage universel qui transcende les générations, unissant les peuples à travers le temps et l’espace.
Lors de cette fête, la rumba a également été évoquée comme un outil pour réclamer la paix, notamment dans les régions de l’Est du pays touchées par des conflits persistants. Chaque note de rumba est devenue un appel vibrant à la justice et à la solidarité, rappelant que la musique peut être un puissant vecteur de changement et de mobilisation.
En conclusion, Yolande Elebe a appelé à la protection et à la préservation de la rumba congolaise, afin qu’elle continue de résonner dans le monde entier en tant que témoignage vivant du passé et promesse pour l’avenir. La célébration de la culture africaine et afro-descendante à travers la rumba rend hommage à la richesse et à la diversité culturelle du Congo, tout en soulignant l’importance de la musique comme vecteur de paix et d’identité culturelle.
Au-delà de l’aspect festif, le Festival de la Rumba Congolaise a servi de plateforme pour des échanges enrichissants sur le rôle de la culture dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale. La participation active de la ministre de la Culture a symbolisé l’importance accordée à ces valeurs par le gouvernement congolais. L’événement s’est conclu sur une note d’espoir et une promesse de célébrations futures tout aussi vibrantes.
Fiston Tshibangu

