La Banque Centrale du Congo (BCC) a réagi officiellement à la suggestion de Melissa Amisi Sharufa, experte en communication et présidente de la Fondation Bomoko, qui avait proposé la création d’une chaîne WhatsApp pour diffuser chaque matin les taux de change officiels.
Cette initiative visait à contrer les pratiques abusives de certains cambistes et à offrir aux Congolais un accès direct et fiable à l’information sur le marché des changes.
Une proposition citoyenne saluée par la BCC

Dans son tweet, Melissa Sharufa avait alerté sur la baisse abusive du taux du dollar à 1 800 FC par certains cambistes, bien en dessous du taux officiel. Elle proposait la mise en place d’un canal de communication simple et accessible pour informer quotidiennement la population.
La BCC a reconnu la pertinence et l’élégance de cette suggestion, précisant qu’elle faisait déjà partie de sa stratégie opérationnelle en matière de communication.
Des mesures déjà en place pour encadrer le marché
La BCC a rappelé qu’un avis au public avait été diffusé afin d’orienter la population vers les bureaux de change agréés.
Elle a également mis en avant la disponibilité de la liste des bureaux autorisés sur son site internet, renforçant ainsi l’accès à une information fiable et officielle.
Cette démarche vise à limiter les abus et à stabiliser le marché, tout en protégeant les citoyens des pratiques déloyales.
Une collaboration entre société civile et institution financière
Cette interaction entre la présidente de la Fondation Bomoko et la BCC illustre l’importance du dialogue constructif entre la société civile et les institutions publiques.
En écoutant les propositions citoyennes et en les intégrant dans ses actions, la BCC renforce sa mission de régulation et de transparence, tout en consolidant la confiance des Congolais dans le système financier national.
L’initiative de Melissa Amisi Sharufa et la réponse rapide de la Banque Centrale du Congo témoignent d’une volonté commune d’améliorer l’accès à l’information financière et de protéger les citoyens contre les pratiques abusives.
Cette collaboration promet d’instaurer davantage de transparence et de stabilité sur le marché des changes en RDC.
Lydia Mangala


