Le Président de la république Félix Tshisekedi a reçu hier mardi 25 février, à la Cité de l’Union africaine, le Nonce apostolique, Monseigneur Mitja Leskovar, dans le cadre d’un entretien chargé de symbolisme et d’espoir.
Au cœur de leurs échanges figurait la situation dramatique dans l’Est de la RDC, où la guerre d’agression et ses conséquences humanitaires dévastatrices continuent d’affliger la population.
Les deux interlocuteurs ont exploré les pistes de réconciliation, insistant sur l’importance d’un dialogue sincère pour mettre fin aux hostilités et permettre aux populations de reprendre une vie normale.
Monseigneur Leskovar a souligné la complexité de la situation en rappelant que « cette situation est complexe, il y a plusieurs acteurs à l’extérieur et à l’intérieur du pays. Le Pape François a toujours exhorté d’arrêter la violence et de se parler », exprimant ainsi la conviction que la paix ne peut être obtenue par la force ou la terreur, mais par un véritable échange.
Il a ajouté que « ce n’est pas avec la force, les armes, la terreur envers la population qu’on peut obtenir la paix. Il faut se réunir autour d’une table avec sincérité », appelant à un changement radical des méthodes de résolution des conflits en RDC.
Le Nonce apostolique a également félicité le Président Tshisekedi pour le succès diplomatique que la RDC a obtenu sur la scène internationale, renforçant ainsi la légitimité de l’action gouvernementale en faveur de la paix. Dans un geste empreint de compassion, il a mentionné que le Chef de l’État avait adressé des prières à l’intention du Saint-Père, actuellement hospitalisé, soulignant l’importance de la spiritualité dans la quête d’un avenir pacifique.
Cette rencontre, riche en symbolisme, réaffirme la volonté des autorités congolaises d’aller au-delà des conflits armés et de privilégier le dialogue pour résoudre les crises. En misant sur la diplomatie et en s’appuyant sur des principes de réconciliation, le gouvernement de la RDC cherche à tisser un fil conducteur entre l’espoir et la réalité, offrant ainsi à la population la perspective d’un avenir où la paix et la justice prévalent.
Lydia Mangala


