La deuxième réunion tripartite technique entre la République démocratique du Congo, l’Union européenne et les États-Unis s’est tenue ce 12 février au siège de la délégation de l’Union européenne en RDC. Cette rencontre stratégique a rassemblé plusieurs hautes autorités congolaises, notamment Jean-Pierre Bemba Gombo, Vice-Premier Ministre en charge des Transports, Alexis Gisaro, Ministre d’État aux Infrastructures, et Doudou Roussel Fwamba Likunde, Ministre des Finances. À leurs côtés, les ambassadeurs de l’Union européenne et des États-Unis en RDC ont également pris part aux échanges.
Outre les officiels congolais et les diplomates occidentaux, la réunion a vu la participation des représentants du secteur public et privé congolais, ainsi que des acteurs clés comme la Banque européenne d’investissement et des États membres de l’Union européenne. L’objectif principal de cette rencontre était de faire le point sur les phases de mise en œuvre de la feuille de route du comité technique chargé du projet Lobito.
Ce projet, qui s’inscrit dans une dynamique de modernisation des infrastructures et de renforcement des échanges commerciaux dans la région, revêt une importance capitale pour la RDC. Il vise à améliorer la connectivité entre le corridor de Lobito et les provinces riches en ressources minières du pays, facilitant ainsi le transport des minerais et d’autres marchandises essentielles.
Les discussions ont porté sur l’état d’avancement des engagements pris lors des précédentes rencontres, notamment en ce qui concerne le financement et l’exécution des travaux. La Banque européenne d’investissement et d’autres institutions financières européennes et américaines se positionnent comme des partenaires clés pour assurer la réussite de ce projet d’envergure.
Ce dialogue tripartite témoigne de l’intérêt croissant des partenaires internationaux pour le développement des infrastructures en RDC et pour le renforcement de la coopération économique et commerciale. En structurant et en accélérant les initiatives comme le projet Lobito, la RDC espère renforcer son intégration régionale et optimiser l’exploitation de ses ressources naturelles dans un cadre plus compétitif et durable.
Avec cette deuxième réunion, les parties prenantes réaffirment leur engagement en faveur du développement des infrastructures stratégiques congolaises, tout en consolidant les liens économiques entre la RDC, l’Union européenne et les États-Unis.
Lydia Mangala


